Quelles plantes installer sous les arbres ?
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Végétaliser l’espace sous les arbres peut être très gracieux dans un jardin, d’autant que le gazon n’y survit généralement pas. Mais encore faut-il savoir quoi planter sur cette parcelle inhospitalière privée de soleil, en manque d’eau et où la terre est pauvre. Un casse-tête ? Pas forcément. La preuve avec ces plantes vivaces, couvre-sol ou amies des bois qui supportent bien l’ombre, la terre sèche et la concurrence des racines !
En voilà un pour qui vivre dans l’ombre d’un arbre n’est pas un problème ! Pas étonnant que l’hosta, couvre-sol issu des sous-bois, figure dans le palmarès des plantes à installer au pied d’un tronc (un pin, un pommier, un noisetier ou un saule pleureur par exemple). Certes, il pousse lentement, mais son feuillage abondant, touffu et panaché fait ensuite merveille pour tapisser le sol dégarni de cet emplacement.
Seule précaution à prendre : se méfier des limaces, son ennemi n°1, en misant sur des méthodes naturelles pour les éloigner. Vous trouverez quelques idées ici pour vous inspirer !
Si vous êtes persuadé que la zone peu attractive située sous un arbre est un espace perdu, l’euphorbe des bois va vous prouver le contraire ! En effet, cette plante vivace dont la floraison aux teintes acidulées intervient au printemps (de mars à juin), apprécie les emplacements ombragés et les configurations de type « sous-bois ». Forcément, elle est la bienvenue pour végétaliser les massifs faisant grise mine au pied des arbres du jardin.
Bon à savoir : son feuillage persistant vire au rouge lorsque la saison froide arrive, si bien qu’elle se la joue décorative à toutes les saisons, pour notre plus grand plaisir !
Le saviez-vous ? Celle que l’on surnomme également « Sylvie » est tout indiquée pour revêtir l’espace sous un arbre caduc. En effet, l’anémone des bois peut ainsi fleurir avant même que le feuillage de l’arbre en question ne soit complètement déployé, ce qui lui permet de bénéficier d’un peu plus de lumière pour sa floraison, entre mars et avril. Au programme : de petites fleurs blanches qui apparaissent lentement, mais sûrement, jusqu’à former un beau tapis de fleurs.
Côté variété entre l’anémone bulbeuse, l’anémone du Japon ou l’anémone de Grèce, le choix est large !
Autre façon de déjouer les inconvénients d’une terre ombragée, sèche et pauvre ? Se tourner vers le géranium vivace ! Ainsi, au pied d’un arbre, il couvrira les lieux d’un épais tapis de 30 cm de hauteur de feuilles odorantes parsemées de jolies fleurs. Celles-ci apparaissent entre mai et juin et sont tantôt blanches, tantôt roses ou violettes. Tout pour plaire !
À savoir qu’on apprécie tout particulièrement le géranium vivace sous un tilleul ou un noyer, mais également sous un arbre fruitier, comme un prunier ou un cerisier. La raison ? Sa capacité à repousser les parasites ! De quoi allier l’utile à l’agréable…
Méfiez-vous des apparences, car derrière son allure délicate et fragile, le muguet est en réalité une plante assez robuste, notamment s’il s’agit de couvrir le sol à l’abri d’un arbre. Il faut dire qu’à l’état sauvage, elle nous vient tout droit des sous-bois ! De fait, elle est, par nature, déjà habituée à un sol frais et à une lumière limitée, ce qui en fait une alliée de choix pour habiller une zone ombragée du jardin d’une jolie nappe fleurie. Le parterre d’un arbre par exemple !
Trop d’ombre sous le couvert des arbres ? Même pas peur ! Le lierre est en effet l’une des plantes qui affectionne le plus l’ombre sèche. Dans le sens inverse, on l’affectionne pour ses qualités décoratives et son feuillage persistant, capable de revêtir en beauté une surface dégarnie au jardin. L’idéal ? Opter pour un lierre d’ornement non envahissant, à placer sous un cèdre, un marronnier ou un sapin ! C’est d’ailleurs, grâce à sa robustesse, l’une des rares plantes qui se plaît à l’ombre des conifères, réputés pour leurs racines très denses.
Voici une autre plante qui s’en sort bien avec les inconvénients de l’espace disponible sous les arbres (manque d’eau et de lumière ; sol pauvre et fatigué). On a nommé… l’hortensia ! Une bonne nouvelle pour nous puisque ses boules de fleurs généreuses sont d’excellentes alliées déco. Pendant ce temps, l’hortensia y trouve pleinement son compte : craignant le gel printanier et automnal, elle préfère de toute façon les expositions ombragées et à l’abri du vent, comme c’est le cas sous le couvert d’un grand arbre ; un chêne par exemple.
Un dernier pour la route ? La bruyère ! Avec une particularité toutefois, puisqu’elle convient à agrémenter principalement le parterre des arbres caducs à feuillage léger, comme le bouleau. Ces arbres se distinguent pour leur couronne s’étalant raisonnablement et laissant passer un minimum de lumière. Résultat : la bruyère qui pousse à leur pied peut profiter d’un éclairage naturel tamisé et ne pas être plongée dans une ombre redoutable.
À savoir que plusieurs variétés sont envisageables selon que vous préfériez obtenir un tapis fleuri à la belle saison (grâce à la bruyère Calluna) ou en hiver (grâce à la bruyère Erica).
Alors, qui a dit que rien ne poussait sous les arbres ?