Créer un jardin de plantes médicinales
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Dans une recherche perpétuelle de bien-être, le jardin de plantes médicinales permet de produire vos propres végétaux dotés de nombreux bienfaits. À l’occasion de la Saint Fiacre, patron des jardiniers et herboristes, le 30 août, on vous fait (re)découvrir cette tradition datant du Moyen-Âge qui permet d’avoir une trousse à pharmacie 100% naturelle à portée de main !
Un petit voyage dans le temps s’impose. Le jardin de plantes médicinales s’est développé dans les monastères et couvents au Moyen-Âge. Ces végétaux faciles à cultiver, appelés des "simples" (contrairement aux décoctions complexes faites par la médecine de l’époque) sont utilisés depuis l’Antiquité pour se soigner. À ces plantes médicinales s’ajoutent des plantes aromatiques et condimentaires, qui ont elles aussi des vertus thérapeutiques. Dans une volonté d’avoir un jardin plus vertueux, cette tradition a de nouveau le vent en poupe.
Les plantes médicinales ont de nombreuses vertus médicinales ou thérapeutiques. Certaines aident à la digestion (anis, armoise, citronnelle, menthe poivrée, sauge, verveine odorante…), d’autres permettent de réduire le stress et l’anxiété (thym, mélisse, camomille…) tandis que d’autres luttent contre les maux de tête (absinthe, camomille…) ou permettent de mieux cicatriser après une blessure comme le souci. Certaines améliorent le sommeil (lavande, valériane, angélique…) ou les capacités respiratoires (bourrache, capucine, hysope, etc.) alors que des mauvaises herbes peuvent avoir des propriétés anti rhumatismes comme l’ortie ou la prêle
Pour créer un jardin de plantes médicinales, commencez par définir son style : monacal (géométrique, peu d’associations de plantes différentes, structure en carré…) ou bien naturel (plantes à l’état sauvage, courbes, association de plantes hautes et de couvre-sol…). Ensuite, vous devez créer des bordures végétales basses à partir de végétaux persistants (buis, plessis) ou d’herbes aromatiques (ciboulette, sarriette, origan…). Au moment de faire vos plantations, aérez le sol à l’aide d’une bêche, ajoutez du compost si besoin puis arrosez vos semis. Notre conseil : s’atteler au régulièrement au désherbage permet aux aromates à croissance lente (sauge, thym…) de mieux pousser.
Vous avez un petit jardin ou une terrasse ? Pas de panique, les plantes médicinales peuvent aussi se cultiver en pots ou jardinières, surtout les aromates comme le gingembre, le basilic ou la verveine. Il suffit de les planter dans un terreau pour plantes d’intérieur et de bien les arroser, tout particulièrement si elles sont exposées au vent.
Avant toute chose, il faut prendre en compte le climat de votre région, la nature de votre sol et l’exposition de votre terrain. Certaines espèces aiment les zones humides comme l’angélique ou la citronnelle, d’autres supportent même la culture en bord de mer (fenouil, absinthe…) tandis que les plantes méditerranéennes s’épanouissent dans des zones sèches (bourrache, thym, romarin). Ensuite, à vous de les choisir en fonction de leurs propriétés et de la façon dont vous souhaitez les utiliser : en cataplasme, en tisane, en salade…
Après avoir effectué la cueillette des plantes médicinales – par temps sec et ensoleillé dans l’idéal –, place à la conservation. C’est une étape clé pour préserver leurs principes actifs. Commencez par prélever à l’aide d’un sécateur ou d'un des outils MicroCutting de GARDENA les parties qui vous intéressent en fonction des espèces : les feuilles (sauge, menthe, verveine…), les fleurs (tilleul, lavande, camomille…), les graines (bourrache, anis…) ou les racines (valériane, radis noir…). Ces outils doivent être bien aiguisés et désinfectés afin que les végétaux cicatrisent bien mais aussi pour éviter les maladies. Ensuite, vous devez sécher les feuilles et fleurs directement après la récolte, en les étalant sur du papier, dans une pièce bien aérée. Il ne reste plus qu’à patienter quelques jours avant de pouvoir les placer dans des contenants hermétiques fermés. Il faut alors compter un mois avant de pouvoir les consommer.